Principe
La reproduction des mouvements naturels de l'eau

De l'observation des mouvements de l'eau

La tendance naturelle de l’écoulement de l’eau

Dans la nature, l’eau tend toujours à dériver de la droite rectiligne. Sa tendance naturelle est de serpenter, de tourbillonner. L’eau qui s’écoule harmonieusement dans la nature tente toujours de former des méandres. Le rythme d’un méandre est spécifique au cours d’eau qui le décrit. Par exemple, un fleuve de gros débit oscille largement en grands lacets, tandis qu’un ruisseau étroit oscille plus vite en formant des tourbillons aussi complexes que rapides. Ainsi, en dépit de l’impression qu’elle donne, l’eau d’une rivière ne coule pas seulement dans une direction ; elle crée ses méandres linéairement de part et d’autre d’un axe de gravité.

Les chaines tourbillonaires
Les tourbillons se produisent quand, dans un ruisseau, une brindille plonge dans l’eau ou qu’un caillou émerge du flot. Cet obstacle partage l’eau qui se referme après l’avoir contourné. L’eau ondule ainsi d’un coté et de l’autre, jusqu’à s’enrouler en volutes. Il se produit alors de chaque côté de la surface de l’eau une série de tourbillons symétriquement inverses.

Théodore Schwenk (ingénieur en hydrodynamique 1910-1983) a dédié sa vie à la recherche sur la vie et les formes des fluides, il découvre que l’eau peut se mouvoir et créer de longues chaînes aux tourbillons inversés lorsqu’elle coule librement. Voici ce qu’il écrit dans son remarquable livre « Le Chaos Sensible » sur les mouvements de l’eau et de l’air: « Partout, l’eau nous apparaît comme un facteur d’équilibre. Le rythme est son élément vital par excellence et plus elle peut se mouvoir rythmiquement, plus elle reste intérieurement vivante. Mais là où le rythme lui est vain, là où elle ne peut plus couler librement en méandres, ruisseler sur les pierres, onduler, murmurer, elle commence à s’épuiser et à mourir »

Aux applications

Sculpter pour l’eau

En 1970, Schwenk fait appel à John Wilkes (sculpteur anglais 1930-2011) (diplômé de l’académie Royale des Arts de Londres) pour le rejoindre à son Laboratoire de Recherche sur les Mouvements des Fluides en Allemagne afin de réaliser des formes correspondantes aux observations faites. Leur but commun était d’offrir à l’eau la possibilité de retenir le rythme comme la nature le fait dans les organismes vivants dès le stade embryonnaire. Dès lors ces mouvements rythmiques pouvaient être mis en évidence par des formes sculptées s’accordant à la nature cachée de l’eau. Et ainsi sont nées les Vasques Vives : le mouvement de l’eau au sein des Vasques Vives s’apparentent au mouvement du sang dans le coeur.

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